La grande aventure du journal Tintin 1946 - 1988
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Album : La Belle image


 
 
 
La Belle image

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Informations

   * Editeur :
   * Couverture : Cartonnée
   * Format : 215 x 290 mm
   * Nb pages : 80
   * Couleur / N&B : Couleur
   * Date : 6 juin 2011
   * ISBN / EAN13 : 2-7548-0229-0 / 9782754802291
   * Prix de vente : 16.25 €

Description

Loin des ambiances brumeuses du Londres assassin de Fog, Cyril Bonin adapte, un récit fantastique de Marcel Aymé qui, par delà le conte, est une réflexion sur l'apparence physique, ce qu'elle apporte à une personnalité et induit dans les relations amoureuses.
Le brio graphique et la fluidité narrative de Bonin constituent toute la force et l'intérêt de cette version en bande dessinée.

Un vague reflet dans une vitrine apprend à Raoul Cérusier, courtier en publicité, que les employés du service des permis ne se moquent pas de lui en affirmant qu'il ne ressemble pas à ses photos d'identité. C'est vrai : il a subitement changé de visage, sans s'en aperçoive ! S'il y gagne en jeunesse et en séduction (les regards que portent sur lui les femmes qu'il rencontre, le lui prouvent !), il n'en reste pas moins qu'aucun de ses proches ne pourra dorénavant le reconnaître. Il lui faut réfléchir à cette incroyable situation. Pour gagner du temps, afin de trouver un moyen de faire admettre cette métamorphose à sa femme, ses enfants, sa secrétaire, ses amis, et pouvoir à nouveau se présenter à eux, sans qu'ils crient tous au fou ou à l'usurpateur, il prétexte donc un voyage d'affaires impromptu à Bucarest. Dans son entourage, personne ne s'en étonne, car son travail le rend coutumier du fait. Il loue alors l'appartement libre qui se situe juste au-dessus du sien, quelle aubaine ! Devient Roland Colbert, il garde ainsi ses initiales. Et se fait (ré)embaucher dans sa propre entreprise. Ainsi paré, il peut goûter au plaisir d'avoir une figure aimable, et il décide de séduire... sa femme, Renée ! L'éloignement plus psychologique que physique lui a fait prendre conscience que l'amour qu'il lui porte est toujours aussi fort. L'oncle de celle-ci, le seul à qui Raoul a pu se confier, trouve l'idée « admirable et drôle ». C'est même lui d'ailleurs qui lui suggère de programmer sa disparition — celle du Cérusier qui est à Bucarest – et, d'amant de sa femme, de redevenir son époux, d'être ainsi le mari de sa veuve ! Mais ce qui aurait pu être un conte de fée se révèle au quotidien très douloureux. Sa solitude est grande, et surtout, les « yeux gris, ordinairement froids et lucides de sa femme, brillent maintenant pour lui d'un reflet chaud et humide », qu'il ne lui avait jamais connu. Il aura suffi d'un nouveau visage pour provoquer la passion chez Renée. Avec lui, Roland, elle découvre le grand amour et lui confie combien son mari « est un être odieux et détestable, foncièrement stupide, médiocre »... « L'amour est-il un sentiment si superficiel ? » Les questions l'assaillent et Raoul/Roland n'a plus qu'un seul désir, celui de réintégrer l'ordre normal des choses...


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Futuropolis : La Belle image

 
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